Je marchais. Doucement. Sans savoir ou me menait mes pas. Je déambulai entre les tombes. Pourquoi ? Aucune idée. Une berceuse au lèvres, je me met a chantonner...

« Si je ne suis pas la, ne pleure-pas. Je reviendrais ne t’inquiète pas. Dans mes Bras tendrement, je sentirais ton pou battant. Contre mon cœur et mes yeux, ta tristesse et ton désespoir, n’est qu’une faiblesse de plus a... »

Je ne me rappelle plus. Cette berceuse, maman ma la chantait, parfois quand je pleurais. Je m’arrête devant une sépulture. Je lis le nom de ma mère. Pourquoi me suis-je arrêter ici ? Je m’accroupie et tout doucement recommence a chanter. Pour elle, celle qui m’as cajolé et rassuré, celle qui a rendu sa vie dans un stupide accident de voiture. Celle que je rêve parfois de rejoindre...

« Si je ne suis pas la, ne pleure-pas... »

Les larmes coulent. Elles ne s’arrêtent plus. Comment faire ? il ne faut pas que l’on me voit ici, j’aie surement l’air bête. Je m’en fiche après tout... je continue à chanter... soudain un crie. Je relève la tête. Quelqu’un, ici, a cette heure ? Etrange... j’essuie mes larmes et me relèves...

Une jeune femme, pas plus de 20 ans, accroupie devant la tombe de la petite Colina Jane, morte il y a plus de 500ans. Elle pleure. Que dois-je faire ? Mon cerveau me crie de partir et de la laissé se vidé de ses larmes mais mon cœur me hurles d’allez la voir et peut-être la consolé. Je ne sais pas.

Un proverbe dit : « Personne ne peut fuir son Cœur. C’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit... »

Je ne choisis pas mais pose une question, toute haute, essayant d’avoir l’air le plus naturelle possible même si je meurs d’envie de détaler du cimetière.

« Mais que se passe-t-il ? Pourquoi tu pleure ? »

Comment va-t-elle prendre mon intervention ? Aïe, aïe aïe...