TELL ME YOUR STORY

♥ STORY__ Je suis né à Londres par le fruit d'un amour soit disant éternel entre un français et une anglaise tout deux avocats. Sur ceux rien d'extraordinaire, si ce n'est le fait que j'ai un nom de famille et un second prénom français dans un milieu social purement british. Mais rien de grave, a priori. Il faut dire, j'étais si petit...

Je marchais en sautillant dans la rue, aujourd'hui j'avais embrassé Valentine (non ce n'est qu'une coïncidence) et j'allai fêter mes huit ans dans deux semaines. Mais cette fois-ci ce n'était pas ma mère, le regard fatigué, mais son visage émerveillé en me voyant portant un sourire qui allait m'attendre devant la porte, mais une rangée de valises noires. Depuis deux ans mes parents ne pouvaient plus se supporter et ils refusaient de se séparer à cause de moi et de ma petite soeur plus jeune que moi de deux ans. J'entrai dans la maison, mon sourire avait disparu de mon visage angélique de gamin. C'était la dernière fois que j'ai vue mon père. Il a serré ma main et il est parti, sans rien dire...

Pour enchainer les catastrophes Valentine me plaqua et je devins un cancre, un garçon perturbé par l'absence de son père et de l'état de santé de sa mère. Seulement j'étais loin de m'attendre à cela. Ma soeur, ma précieuse soeur était ingérable et elle fut qualifiée d'hyperactive. Elle n'allait pas avouer au médecin qu'elle entendait des voix la nuit puisque ces voix je les entends, ce sont les catins qui tournent dans les rues, mais je préfère le cacher à ma soeur. Pour l'instant mon devoir était de préserver ma mère, de la rassurer et je me sentais obligé de protéger ma famille. J'accumulai déjà le lourd poids du monde sur mes épaules à huit ans.

Quinze ans, et oui je me fais plutôt vieux. Un des premiers de la classe, tout va pour le mieux, pour l'instant étant donné que tout le monde sait que rien ne va. Pourtant, j'étais plutôt bien. Enfin... Je comptai sortir avec ma meilleure amie Valentine, oui toujours la même que la primaire, mais c'était pas gagné. J'étais amoureux depuis tellement longtemps. Mais c'est bien connu, je suis tellement timide pour ce genre de choses. Mais pour une fois c'est elle qui fit le premier pas. Ma vie allait-elle s'améliorer finalement?

Dix-neuf ans, ma mère a perdu son emploi, elle se retrouve au chômage et a trouvé un bougre comme mari, un alcolo. Mais les problèmes s'enchaînent. Valentine est manipulée... J'étais dans les couloirs, pendant le temps de midi et très peu de monde étaient présent, j'étais d'ailleurs seul. Je vis au loin une silhouette s'approcher avec grâce. Ses longs cheveux bruns flottaient au vent, ses yeux verts pétillaient mais d'une étrange façon. Valentine venait de pleurer. Je m'approchai d'elle, intrigué qu'elle revienne me voir en pleure après une semaine où elle ne m'a pas approché. Elle sécha ses larmes sur mon torse, m'embrassa et me glissa quelque chose dans la poche puis elle s'enfuie. Peut être pour toujours. Cette chose était un collier en argent, son collier favori, celui qu'elle portait chaque jour. Le pendentif était un coeur en or que l'on pouvait ouvrir, il y avait à l'intérieur un morceau papier, dessus il était écrit "THE END".

Mon regard se vida, je venais de la perdre. Valentine avait disparu, je ne la voyais plus. Je la croisais parfois dans les couloirs, elle m'ignorait bien qu'elle se retournait à chaque fois qu'elle me dépassait. J'étais amoureux, tellement amoureux que chaque jour je souffrais un peu plus. Plus de père, bientôt plus de mère, plus de meilleure amie, beaucoup trop d'amis, une soeur en guise d'épaule pour pleurer.

Je rentrai chez moi, comme à mon habitude, et à chaque fois il se passe quelque chose. Mais pour une fois cet évènement ne bouleversa pas ma vie. Mon père attendait devant la porte, adossé à celle-ci. Il me tendit une lettre ainsi qu'un objet métallique puis il parti. Je n'ai jamais vraiment apprécié mon père à cause de la souffrance qu'il inflige à ma chère mère. Je tenais dans mes mains une mystérieuse clé grise, elle me semblait plutôt ancienne. Je n'ai jamais lu la lettre et la clé repose dans le tiroir de mon bureau.

Il y a quelque mois encore j'étais étudiant, près à devenir médecin généraliste. Il y a quelque mois encore ma soeur n'avait pas mystérieusement disparue. Il y a quelque mois encore, je n'avais pas mystérieusement disparu. Je rentrai chez moi, il faisait et les "péripatéticiennes" me suivaient depuis quelques minutes déjà. Je n'aurai jamais pensé qu'elles me sauteraient dessus, qu'elles me mettraient dans leur voiture... et qu'il ne se passerait rien. Il faut dire j'étais terrifié, et oui il est possible qu'un homme de vingt ans ai peur d'une bande de femmes enragées. Elles m'ont allongé sur une table d'opération, elles étaient habillées en chercheuses et il y avait des hommes aussi. Je ne me souviens pas vraiment. J'ai souffert et .. le noir. Elles m'ont lâché et là tout changea.

J'étais à la cantine, avec mes amis, guettant Valentine du regard, comme à mon habitude depuis le jour où j'ai su qu'elle faisait ces études ici. Seulement quelque chose se produisit. Peut être que le fait de la voir embrasser goulûment un bouledogue m'a rendu fou ,mais je me suis levé avec une violence incroyable, renversant mon plateau et j'ai grogné. Seulement mon plateau n'est pas tombé. Plus personne ne bougeait, les aiguilles de l'horloge ne tournaient plus et moi je mutai en une bête féroce.

Le passage de la cantine ce n'était rien comparé à ce que j'ai pus faire et ce que l'on me fait. Je suis aujourd'hui un homme ocelot enfermé dans un parc naturel avec pour collier une vieille chaîne

YOUR CARACTERE

♥ CARACTERE__Je ne suis pas celui qu'elle recherche, et encore celui auquel elle pense. Je ne suis pas un prince charmant qui pense à l'amour éternel, lui apportant ses trente-six roses et son paquet de chocolat. Je suis celui qui va l'emmener au cinéma avec un bon paquet de pop corn. Je suis une personne très sociable, voir même trop. Lorsque quelqu'un arrive, je suis obligé d'aller le voir pour lui taper la causette. Par contre, je ne suis pas le petit lèche botte de bac à sable, j'arrive en douceur et m'adapte à la personne. Je suis une personne facile à vivre, je peux dormir dans un arbre s'il faut faut, me nourrir de vers de terres pendant trois jours pour lui plaire. Parce que au final, je ferai beaucoup de choses pour les filles de j'aime. Je ne suis pas le matcho blindé de muscles avoir un cerveau gros comme un pois chiche, ça c'est l'apparence que j'ai, je suis plutôt genre timide avec celle que j'aime, blindé de substance cérébrale et des muscles en yaourt. Je vais commencer la description du type banal, sympathique, celui que globalement tout le monde aime bien. Un garçon drôle et attachant qui va faire rire les filles sans jamais faire le premier pas. Comme le disait mon oncle, je suis un chouette type un peu trop bavard qui doit prendre son courage à deux mains avec les femmes. Et oui, le noble guerrier Garreth (moi, au cas où tu ne le savais pas) affronte tous les dangers à mains nus tel Achile, mais dès qu'Aphrodite pointe le bout de son nez, je peux vous jurer que l'amour joue bien du tour. Mais vous avez de la chance, la rancune n'existe pas chez moi. Seulement je peux m'avérer diplomate, je ne suis franc qu'avec mes vrais amis, ceux que je peux blesser par franchise, mais qui reviendront toujours. Et surtout, comme je le dis plus haut, je ne respecte jamais les règles. Tout ce qui est interdit est pour moi une obligation de le faire. C'est pour ça qu'on ne s'ennuie jamais avec moi. Je suis également le fou furieux qui va sauter au beau milieu de la rue en hurlant et en rigolant avec mes amis, ça c'est tout moi. Le "fou", c'était mon surnom ça ... mais c'était avant. Avant d'être captif. Imaginez-moi, je suis claustrophobe, je me sens mal quand je suis seul et en plus on me donne un instinct animal. Le comble du comble, histoire de me trahir encore plus, je ronronne lorsque je suis heureux (donc tout le temps) et après je me retrouve avec des maux de gorges terribles.